La musique en Afrique

Cette année j’ai une période de musique et je fais la musique autour du monde. Je fais des dossiers par continent. Puis j’ai commencé par l’Afrique car on trouve facilement des musiques abordables.

Je voulais intégrer les familles pour choisir les chansons, mais vu que je ne finirai pas cette année scolaire (congé maternité) j’ai laissé tomber l’idée. Une prochaine fois.

Donc j’ai choisi moi les chansons. J’ai choisi un pays de l’Afrique du Nord et un pays de l’Afrique noire. “Amawolé” est toujours un succès, ils adorent, et moi aussi!

Je vous explique un peu comment je travaille avec ce dossier:

• La carte de l’Afrique. Nous discutons sur le continent, nous racontons ce que nous connaissons puis nous apprenons de nouvelles choses. Nous cherchons l’Afrique sur le globe et nous regardons les pays qui font partie du continent. Nous colorions les pays des enfants de la classe et écrivons le nom à côté.
• Les instruments. Je leur dit le nom d’un des instruments (d’habitude je fais dans l’ordre) et nous l’écoutons. Ils doivent deviner l’instrument, la photo qui correspond au nom de l’instrument. Et pour laisser tout le monde réfléchir et écouter tranquillement la musique, ils donnent la réponse en montrant leurs doigts. Exemple: Je leur dit que nous allons écouter la kora. Ils regardent les photos et presque tous les enfants montrent 1 ou 5 doigts. Je leur donne la réponse juste après. Ils aiment beaucoup ce moment de découverte et c’est idéal pour travailler les familles des instruments puisqu’on peut reconnaitre les instruments plus facilement si nous entendons les cordes, par exemple.
• Les chansons. Pour “Amawolé” j’ai fait une séance voix, une autre percussion et une dernière tout ensemble. Pour “Ene andi koura” une seule séance. La prononciation était beaucoup plus difficile mais heureusement, certains élèves nous ont aidé. En plus, c’était la musique de la chanson de l’araignée Gipsy que tout le monde connait 🙂
• La savane africaine. Un coloriage thématique pour les moments de transition. Toujours pratique.

Certains élèves ont voulu apporter les instruments africains qu’ils avaient à la maison puis nous avons passé de chouettes moments à jouer le djembé ou la sanza.

Je vais suivre ce modèle pour les autres continents